lundi 18 mai 2009

oufff une pause!

Finalement le météo m'a contraint à rester 2 jours de plus à Colón. C'est pas de chance parce qu'il n'y a pas vraiment d'activité par temps de pluie... Du coup, j'ai aussi abandonnée l'idée de passer par le parque national el Palmar. Dans la boue, ça n'aurait pas été terrible. En plus il y a 9km de route de terre pour arriver au coeur du parc, j'ai testé 4km de ce type de route en rejoignant la route 14, et c'est pas de la tarte. La roue arrière à tendance à s'engluer dans la boue, quand ce n'est pas la roue avant qui décide que la ligne droite n'est plus à son goût ... Enfin la route 14.... tout se passe plutôt bien, le revêtement est de bonne facture, et une belle bande d'arrêt d'urgence me permet d'éviter le trafic. J'y passe même plus de temps que sur la route. Seule contrainte, des bandes de ralentissement toutes les 20s, pour éviter que les voitures fassent comme moi. Le vélo va tout seul, sans effort, je me déplace entre 20 et 35 km/h... décidément, les premiers tours de roue de retour en argentine sont plutôt agréable. La route? la pause, je ne sais pas trop. Je m'arrête dans un Motel sur la route après 60km de parcourus. Ubajay, une petite ville le long de la route nationale sans intérêt touristique particulier. Le lendemain, c'est 93km que je fais parcourir, toujours avec la même facilité. Au départ mon objectif était La Criolla, mais tout aller trop bien, je continue, sauf que depuis Concordia, la bande d'arrêt d'urgence n'est plus praticable, je dois donc composer avec les mastodontes de 20m et qqn tonnes de plus que moi. Heureusement la visibilité est bonne et on voit très loin, ce qui laisse largement le temps aux chauffeurs de camion d'anticiper un manoeuvre de dépassement. enfin, pour ceux qui n'auront pas eu leur litre de bière au repas de midi.... qqn frayeurs qd même. Il y a qqn défaut de conception chez l´homme. On voit tout ce qui ce passe devant, et on entend tout ce qui passe devant mais rien derrière. Les camions qui nous assourdissent, je les entends seulement quand ils sont à ma hauteur, et jusqu'à ce qu'ils soient loin devant. Je me suis fait surprendre qqn fois. L'après midi a donc été surtout stressante. Je m'arrête au niveau de la bifurcation vers Federation, dans un motel sympa. 93km de parcourus. Après le stress de l'après midi, je me dis qu'il faut partir le plus rapidement possible de cette nationale. Un coup d'oeil sur la carte, et rien de possible avant Mocoreta. Voila donc l'objectif de la matinée. Sauf que la météo en aura décidé autrement. Un bon vent de face, un bon 4 beaufort... Arrggg, trop difficile d'avancer, je me traîne max a 17km/h sur des portions de route où j'aurais fait du 35km/h hier... Mocoreta sera finalement ma destination de la journée. A peine arrivé, le vent tombe, mais l'effort a été intense. Le trafic un peu plus calme, nous sommes samedi. Plus qu'un jour sur la nationale, et ensuite ça devrait être plus calme. qd même 63km de réalisé.
Le dimanche, l'objectif du jour est d'atteindre au pire le croisement avec la 119, au mieux Curuzú Cuatiá. Le vent sera aujourd'hui encore de la partie. J'atteins finalement l'intersection a 16h ... Il reste encore 40km a parcourir avant Curuzu, ça sera donc pour demain. Une pause à la station, un coca, une glace, le plein d'eau ... et pourquoi pas utiliser le gonfleur pour refaire le niveau .... le dernier date de 600km ... Sauf que le système est tellement efficace, que je n'arrive pas à gonfler les pneus, au contraire, je les dégonfle un peu ... Enfin, ça ira bien pour les 40km qui reste à faire. Je reprends la route et la, pur bonheur, le vent est tombé, et la moyenne augmente. Je m'arrêterai à 20km de la ville pour un nuit en camping sauvage, après 80 km de parcourus....
Aujourd'hui petite étape. La nuit il y a eu 2-3 averses, et ce matin, l'air est chaud et humide. Ça sent la pluie !!! petite étape qui me conduit aujourd'hui à Curuzú Cuatiá. Une petit ville militaire. et comme je l'ai prédit, il pleut. De toute façon, j'ai besoin d'une pause. Les jambes çà va plutôt bien lorsque je pédale, mais je sens les courbatures quand je marche, malgré les étirements ....

Km Cumulés: 720

3 commentaires:

  1. Bonjour Stéphane,

    peut-être vais-je réussir à poser un message cette fois.
    Rien qu'à te lire je suis fatiguée. je ne connais pas bien mais à voir tu n'as pas encore attaqué la montagne ... courage.
    Françoise M

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  2. Bonjour Stéphane,

    Super les commentaires et photos... je vois que tu fais de plus en plus de km/jour, malgré les conditions pas faciles: chaleur et vent.
    Tu n'as pas l'air de mourir de faim...
    Continues bien;
    Ici on travaille au milieu des jours fériés du mois de mai.
    A+
    Brigitte Marzat

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  3. Oh mais ce sont vraiment des petites natures tes amis, je ne les connais pas, mais moi ça me semble très facile tous ces km à vélo, avec la tente sur le dos, pfff. Au fait, on attends des photos de la mascotte!!
    XXX. AnneCath.

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