vendredi 31 juillet 2009

Mine de Potosi en image

Nous voila dans l'entree de la mine. Antiquement appelee la bouche de l'enfer


Une petite offrande aux mineurs, la c'est dynamite et amoniac ... en vente libre



le travail a l'interieur



Puis enfin la sortie




bon on y voit pas grd chose, mais l'ombre, c moi ....



Et qqn video pour mieux aprehender l'ambiance des bas fonds ( Camarades de Cevennes, ca vous rappelle rien ?)













jeudi 30 juillet 2009

29/7/9 : Sucre, pas si douce que ca

Départ de Potosi assez surprenant, c'est la foire aux taxi. A peine sorti du miens, je suis alpagué de tous les côtes pour rejoindre un taxi qui part vers Potosi une fois rempli. Pour 3 euros par personnes, c'est un peu plus de 150 km a parcourir sur une belle route bien sinueuse. J'arrive a Sucre, un peu grogui, un petit mal de tête, un peu de temperature. Je mets ca sur le compte de la route, et du changement d'altitude (de 4200 a 2800). Finalement, c'est le lendemain que j'apprends par le médecin que j'ai fait la bonne rencontre avec madame Salmonelle... L'impression d'être un ballon de baudruche qui se vide par le haut, des rots immondes au gout d'oeuf, et une diarrhé attroce a l'odeur de poisson pourri, et un mal de ventre insupportable. Résultat, une journee passe a l'hotel, et sur le trone ...
Mis a part mes qqn deboire de santé, Sucre est une ville type coloniale, tres sympa. En plus il fait bien plus chaud qu'à Potosi. Une activite culturelle plus intense aussi, theatre, projection de film et beaucoup plus d'artisanat.
qqn photos a venir...

dimanche 26 juillet 2009

Tarija - Potosi en image

Ma nouvelle bequille sur mesure

Marionaux a Tarija

Et Leroy Merlin


Les choses serieuse commencent, le debut de ma route vers l'enfer
Un cimetiere au milieu de nul part




Tarija - Potosi en image


Mes compagnons de gallere: un troupeau de chevre


Vu de Tarija d'en haut
Paysage sur la route
Premier contact avec le bitume depuis 3 jours... et du plat s'il vous plait


Tarija - potosi en image



Paysage sur la route




Un peu avant El Puente, une falaise rouge:

Tranche de vie dans un village inconu

Apres 5 jours de poussiere, fin du calvere:


Le vent joue avec mon beau chapeau

Tarija - Potosi en image

Mes premiers Lama sur le plateau qui mene au Cerro Rico


Des couleurs impressionnante sur la montagne, et les nuages, mais j'y arriverai ...



Enfin Potosi:


26/7/9 : Potosi enfin !

Petit dejeuner a l'hotel est dur... cafe et pain sec ... 8h30 je suis sur mon velo, et je commence a grimper. Il fait un petit 10degres. Et le vent c'est un peu calme, mais est toujours present, des le debut de la montee. En plus c'est nuageux, donc pas ou peu de soleil pour me rechaufer. La route grimpe sur les 10 premiers km, 500m, je passe de 3700 a 4200m, et mon altimetre bloque a 3999m .... arrgggh.
La fatigue cumule des 10 derniers jours doit se faire sentir, puis l'altitude... Des pauses assez frequentes sont necessaire pour reprendre mon souffle. Il fait froid, 12 - 13 deg, ca change des 20-25 que j'avais encore hier. C'est agreable de rouler sur du bitume, le velo ne fait plus aucun bruit. Qqn descente a 50km/h, le bonheur, sauf que ca gele les pieds ... Aprs le premier col, une grade transition de route un peu pres plate. Ca monte et ca descend un peu, mais faible amplitude. Des fois, la descente me donne suffisement d'elan pour passer la cote d'apres.
Je contourne le mont Cerro Rico et les exploitations minieres que j'irai visiter dans la semaine, une derniere montee a 4300 doit pour contourner tout ca, et j'entame la descente vers Potosi. La sensation de froid est pire dans la descente, et le vent a l'air d'etre encore plus fort de ce cote de la montage... Je trouve l'hotel presque du permier coup. La ville est en pente, et j'ai pas envi de devoir remonter, je demande mon chemin plusieurs fois... Hop, je visite la chambre, pas mal, 70 bolivianos la nuit, c'est carrement plus cher que la nuit passee. Je me change, il est l'heure de manger. Je m'arrete dans le premier resto, et les prix changent par rapport a ce que j'ai paye en campagne...
A plus pour vous raconter la ville...
PS: J'ai depasse les 3000km

25/7/9: Kuchu Ingenio

Fort de l'experience de la veille, je me mets en route beaucoup plus tot. A 8h15 je suis deja sur le velo. A 3500m d'altitude, le jour se leve vers 7h, mais la temperature commence a monter une fois que le soleil passe la cime des montagnes environnante. Je parts, il fait un petit 10°, mais je sais que la temperature va vite monter. A 9h, il fait deja 18°, et mon copain le vent violent a deja decider de m'accompagner, mais toujours ou de travers ou de face, rarement de dos. Ca va etre super dur. La route est toujours pareille, quasi impraticable. Cette fois c'est mon bardage arriere qui fait des siennes. Obliger de changer l'attelage, les tendeurs ne semblent pas etre assez puissant pour retenir mon sac... argg. Je croise plein de monde sur la route en train d'attendre un bus ou un taxi qui va les prendre. En tout cas, ils s'amusent a me voir sursauter sur mon engin.
Je traverse un village et un peu plus loin, c'est mon portebaggage avant qui a besoin de maintenance. Le doute m'habite sur la direction. Il y a 2 routes possible pour aller a Potosi, dont une avec un partie d'asphalte plus longue. J'arrete un taxi pour lui demander ma route. ouf c'est la bonne. Le vent souffle toujours autant, et j'avance peniblement a 7km/h en moyenne ...
Au bout de 3h et 20km, j'arrive dans un village ou il y a un marche. Je me renseigne sur le nom de la ville aupres d'une jeune qui me vend une tres bonne patisserie ( ca ressemble a un cake d'auvergne a la tome fraiche). La ville s'appelle Belem, mais le nom de Trece Cruzes figure sur ma carte. Je cherche une echope ou ils servent du cafe, mais en vain. J'en ai vraiment raz le bol, je pense a prendre un bus pour aller au moins jusqu'au bitume. Un passant me pose Les Questions sur mon voyage, j'en profite pour lui demander combien de km il reste il me dit 10. Mes previsions etaient de 40km ce matin, donc un reste de 20 a faire. Ben je parts pour 10, c meilleur pour le moral. Juste apres un dejeuner copieu.
Et la toujours le vent et en plus la tendance est a la montee; le matin c'etait plutot plat et descentes. Le route toujours faites de trous et de bosses, c'est mon derailleur arriere qui fait des siennes... Tout decharger, graissage de chaine, ptt reglage, et c'est reparti... J'approche des 10km prevus, et toujours pas de bitume en vue. Un ptt bled, je me renseigne, sur la distance, et environ 12 km... Donc mes previsions etaient bonnes. Ben aller encore 10km. Enfin ca y est, le bitume. Et la ville de Kuchu Ingenio. L'hotel un peu plus loin sur la droite. La chambre est a 15 bolivianos la nuit. Mon objectif est atteint: le bitume en 2 jours, en plus Potosi est apres un col a 4200 puis 4350m, donc pas possible aujourd'hui. Il n'est que 15h. Il y a toujours autant de vent. Surprise, je demande a me doucher (enfin) et la, c'est pas prevu dans l'hotel. Je suis couvert de poussiere, et l'hoteliere finalement me laisse utiliser la douche privee... En plus elle est bien chaude ...

24/7/9 : qqn part a 42 km de podcoyo

Bon il y a 80 km encore de chemin de terre/pierre, en forme de töle ondulee jusqu'a retrouver de l'asphalte. Impossible a faire en 1 journee, donc coupons la poire en 2, ca fait 40 km par jour. J'ai finalement dormi dans une maison en ruine cette nuit. Bien a l'abrit du vent qui c'est enfin calme.
Donc en route sous le soleil. A environs 10km plus loin l'horizon sort enfin, je ne suis plus dans une vallee encaissee, mais enfin un paysage qui redonne du moral. La route est toujours aussi terrible, mais maintenant je suis occupe a admirer l'environement dans lequel j'evolue.
Je fais 30 km la matinee, et en traversant un village sans nom qui ne figure pas sur ma carte, je m'arrete pour dejeuner: une soupe de riz, puis un piquante de boeuf. En accompagment pate, patate et un truc qui ressamble a des marons par la texture ( je comprends le nom mais incabable de le repeter et encore moins de l'ecrire).
Et en sortant du resto, le vent a repris de plus belle. Mais je ferai mon taf, et 12km en 3h... et pas moyen de trouver un endroit abrite pour planter la tente. Ca sera encore un autre village sans nom qui m'hebergera dans une de ces ruines pour la nuit.

jeudi 23 juillet 2009

23/7/9 : Padcoyo

En deux jours, je suis remonte de 2400 a 3200, puis aujourd'hui,
j'oscille entre 3300 et 3500m d'altitude. Depuis Camargo, une bande de
bitume isolee de 5km, et depuis de la terre. Au fur et a mesure des
passage de cols, la terre est rouge, grise ou jaune.
Les elements sont tous contre moi aujourd'hui. En plus de l'altitude,
des montes, du revetement en terre, c'est le vent contraire qui me
freine. Comme il y a 2 jours, il me bloque. Impossible d'avancer. Ici,
pas d'hotel. Je vais attendre que le vent se calme un peu pour
reprendre la route. En plus hier, j'ai déchiré ma tente...
Depuis qqn jour, je vie dans la poussiere. Ca devient infernal. ca
s'inflitre de partout. J'espere que le vent va finir par se calmer, et
pouvoir enfin avancer un peu. La prochaine ville est a 55km, j'espere
avancer encore un peu aujourd'hui et y arriver demain.

21/7/9: Camargo

Petit etape. La route est belle mais beaucoup trop de vent pour
avancer. Je m'arrete donc dans la ville de Camargo.
Le premier hotel fera l'affaire, en plus il y a de l'eau chaude...
enfin qd il y a du courant. Toute la ville en est privée, a cause du
vent. Le vent leve tellement de poussiere que ca bouche l'horizon, un
peu comme une brume. Je vais donc faire un tour de la ville.
Le courant revient en debut de soiree...

mardi 21 juillet 2009

20/7/9: Du pur bonheur

C'est reparti, le chemin de pierre monte, un peu moins que les jours
précédent mais qd même. En plus dêtre en pierre, par endroit, il prend
la forme de la tole ondulee... les vibrations sont pas du tout
agrable. Puis la descente commence, pareil, en tole ondulee... et
enfin une route de beton... Et la descente... bon je garde les mains
sur les freins, pas plus de 30km/h, je me bride qd meme. Un coup
d'oeil sur l'altimetre, 3400, 3300, 3200, 3100m. Non, Pas en dessous
de 3000m, c pas bon pour le morale. Finalement a 2945m, un col ... et
une montee qui me ramene a 3180m. Après ce col, c'est une descente
douce, pendant 2h de descente pour arriver à El Puente. J'arrive a
l'heure du dejeuner, le reste de pate de la veille va rester dans le
tuperware... et un dejeuner traditionnel: soupe puis steack avec riz.
L'apres midi, je fais le tour de la ville, enfin du village (5 min)
puis je continue, l'asphalte fini par s'arrêter, et là, la route la
pire que j'ai eu. Des cailloux sur une couche epaisse, et de la tole
ondule. Pendant 1h de ce revetemetn pour me tuer le dos, puis enfin je
retrouve un revetement de beton. Etrange parce que la ville de El
Puente héberge une cimenterie... une petit donation pour betoner les 8
km serai sympa.
Donc une petite pause beton, et je rencontre mon premier Cyclo
Campeur. Un basque qui lui est parti pour 2.5 ans, Il vient justement
de Potosi, et va vers Tarija. On s'echange des informations importante
sur nos épreuves reciproque à venir. J'apprends entre autre que 22km
plus loin, Villa Abecia compte au moins 3 hospedaje ( auberges) aller
c'est parti pour 22km de plus. Au total aujourd'hui 75 km, mais
principalement de la descente. Mon copain le vent de face c'est invite
en 2nd partie d'apres midi, mais heureusement que la majorite des 22km
sont en descente.

19/7/9 Putain j'en chie grave ....

... mais j'aime ca.
Après 25km le premier jour, tout juste 10km le second, je suis tout
juste a mi-chemin de la prochaine ville. Et la pente reste identique
toujours la meme inclinaison, et j'enchaine les virages sans savoir ce
qu'il me reste a monter precisement. Apres 3 cols je ne me fait plus
d'illusion qd je vois la route passer sur un autre versant.
Ce matin c'est le soleil qui m'a reveiller, plus exactement ses rayons
qui rechauffent la tente. Il est a peine 7h30 du matin... Bon aller,
8h je me leve, ptt dej ( vive le lait deshydrate et les cereales) et
me voila en route a 9h. Aujourd'hui c'est decide, ca sera une journee
complete.
J'evolue toujours a 4km/h... une pause est necessaire un peu pres
toutes les 20 minutes. Bizarement, la pause passe beaucoup plus vite
que la montee. Donc presque 10 min de pause toutes les 20 min... Pour
ne pas trop deriver, je me fixe 100m de denivele entre 2 pauses, ce
qui me fait monter a environ 200m/h.
A 11h30, un coup de fringale. La route est toujours la même, avec
toujours ses faux espoirs d'être en haut. Le moral est un peu bas. Je
m'arrete pour dejeuner, sur le bas côte de la route. Mon riz au toffu,
froid, cette fois assaisonne de la poussiere lever par le voiture. Pas
possible d'attendre, j'ai plus de force. Au loin je vois un col. ca a
vraiment l'air d'être le dernier. Ca sera mon objectif pour
aujourd'hui. Je reprends la route, l'impression d'être reposé. 5
minutes seulement avant ma premiere pause... Olalalalal l'après midi
s'annonce difficile. Aller c'est reparti, je reprend ma vitesse de
croisiere, 4km/h, et voila que ma roue arriere derape, et patatra, ma
chute .... Pas de casse, un petite erraflure a la cheville. Putain
j'en chie grave... Aller, c'est reparti, je decide que je n'irai pas
plus loin que le col la-bas.
Ca y est, la pente s'inflechit. Bon il faut qd meme pedaler mais la
vitesse augmente et le velo tressaille sur les cailloux. Une sensation
d'avancer, c'est bon pour le moral ( la vitesse a peine 8km/h) et le
col et là j'y suis ... à l'altimètre 3800m ...... 3800 m. Il n'est que
14h, je vois au loin la ville. Apres une petite sieste de 30 min au
sommet, je me remets en route. A frein rompu, parce que la descente
est encore en pierre, les virages seree, et le ravin pas tres loin,
meme pas drole, tout juste 10km/h dans la descente. 30 min pour perdre
400m et arriver à Ysicayachi... A l'entree de la ville, de
l'asphalte, le bonheur d'entendre les pneus glisser sur l'asphalte au
lieu des saccoches qui vibre a chaque cailloux
La ville a peu d'interet. je fais une autre pause (pour reposer les
fesses et le dos), un ptt coca cola et le plein d'eau. Pis je me remet
en route... Le payage est tres different de la monte. C'est maintenant
un plateu a 3300m d'altitude bordé par 2 chaines de montagne. Il y a
une riviere pas loin, et le terrain est agricole.
La route est plate, un leger vent de face, mais c est peut etre mes
25km/h qui le genere. des pointes a 35km/h.. presque 10X plus vite que
les 2 derniers jours. Le pur bonheur.

Jusqu'qu moment où l'asphalte s'arrete, et c'est reparti pour un route
de terre.... Je continue encore un peu, et je decide de m'arreter vers
17h.
Au bout du compte j'en ai chié grave, mais qu'est ce que j'aime ca. Au
bout du compte, 65 km en trois jours ...

18/7/9: Putain j'en chie

Pas tres correcte comme titre, mais ca reflete bien le moral. La nuit
courte agite, je m'autorise une grasse mat jusque 9h. Après 3 semaines
d'hotel, il me faut reprendre mes marques... Ce matin c'est nuageux et
humide. La tente est trempée a l'interieur comme a l'exterieur. Je
prends donc mon temps pour plier bagage. Le plein d'eau et je me mets
enfin en route, il est un peu plus de 11h.
Et la j'en chie. La route toujours de pierre et de terre. et la montee
uniforme... Ma vitesse moyenne, à peine 4km/h, mais le paysage en vaut
bien la peine. (des photos a venir).
Un chemin sur la gauche, et hop, c'est pile poil l'heure de manger.
Malgré les pauses presque toute les 1/2h, je pense avancer. Aucune
carte ne donne l'altitude, je sais juste qu'il y a 54 km entre Tarija
et la ville suivante Isicayachi. Et déjà presque 30km de parcouru
(seulement 5 depuis le matin). Un bonne pause puis au moment de
reprendre la route, un camion s'arrête, et une famille en descend. Je
suis un peu pres au milieu de nul part. On echange qqn mots, et j'en
profite pour savoir si ca monte encore bcp ... J'en suis a peine a la
moitier.
La fatigue se fait ressentir, peut être l'altitude, probablement le
manque d'entrainement des 3 dernieres semaines. Il est un peu plus de
16h qd je croise un coin un peu pres plat legerement en retrait de la
route pour poser la tente. Ces endroits sont rares en general c'est
une belle pente a droite, et un jolie creux à gauche. Le problème,
c'est que c'est un peu un pierrier aussi, fini les belles clairieres
de pelouse confortable.. C'est la que je me dis que le kilo de mon
matelat gonflable vaut la peine d'être trainer jusque là.
Au loin un nuage un peu noirâtre, c'est Tarija. Une petite sieste,
puis popote. Aujourd'hui j'innove, riz au toffu deshydrate, ca s'avere
etre plutot bon.... Vaut mieux, parce que ca sera mon repas de demain
midi aussi. Je dîne au milles feux de Tarija qui s'est illuminee. Le
spectacle est admirable, mais ca rend pas en photo, je le garderai
pour moi. Apres tout, si vous voulez en profiter, a vous d'en chier
pour vous hisser aux 3100m ...
La nuit n'est pas claire, des nuages voilent le ciel, donc pas de voie
lactee ce soir. Les nuages me feront passer une bonne nuit, la
temperature ne descend pas en dessous de 10º dans la tente.

17/7/9 Au revoir Tarija ...

... bonjour l'effort.
Me voila donc parti de Tarija un peu tard, un peu plus de midi, mais
il faut bien ca pour plier bagages et tout refaire rentrer tout mon
bardas dans mes 5 sacs...
La route est pas mal sur les 10 premiers km. Au niveau de la
biffurcation, 2 stands pour le dejeumer. Il me faut des forces, le ptt
dej est déjà loin. Un repas traditionnel sur le bord de la route pour
5 bolivianos .... puis La Biffurcation. Fini la belle route asphalte
sur laquelle j'evolue depuis Bermejo ( frontiere Bolivienne), c'est
une route de pierre et terre.
Et ca monte fort... Les camions, bus, voiture que je croise ou me
depasse souleve un nuage de poussiere. La roue arriere derape pas mal
sur le pierrier, de belles conditions après 3 semaines de repos.
A 16h, et 2500m d'altitude, je croise un ptt bled. Un poste de police,
filtre tout le trafic. Je m'y arrête de demande où je peux poser la
tente. Justement, juste a côté du poste de police, un ptt espace pour
la nuit. Au moins je serai en sécurité pour la nuit.
Un jeune de 13ans m'a vu arrivé, et c'est parti pour une demo de mon
materiel. Sympa, il me donne un coup de main à monter la tente. Une
petite revision du velo, graissage de chaine, et hop, ma nouvelle
bequille sur mesure ne veut plus sortir... La made in Bolivia a qqn
truc. Heureusement mon aide de camp m'explique comment la sécurité
fonctionne. Donc tout est clair avec la bequille.
Une petite sieste bien mérité, puis popote. La c'est le policier qui
est interesse par mon voyage, et mon rechaud, puis le velo. Le soleil
est déjà couché et il fait plutôt frais.
La nuit sera plutot mouvementé. Le traffic est plus dense la nuit que
la journée, probablement à cause de la chaleur. Et tous les véhicules
s'arrêtent pour le controle...
Pas très reposante la nuit.

vendredi 17 juillet 2009

En route pour Sucre

Après une dernière hésitation, je mets les voiles enfin aujourd'hui. Encore un dernier dejeuner ici, puis en route pour Sucre, voir peut etre Potosi si je manque l'intersection.
Ca sera camping pour les 8 prochains jours.
 
Rdv au prochain village equipe d'un cyber ....

mercredi 15 juillet 2009

Tarija la belle

Voila 2,5 semaines que je suis à Tarija. Mon absces est suffisement
gueri pour reprendre le velo depuis lundi, et depuis lundi, je remet à
demain le jour de mon depart. Là c'est décidé, je reprends la route
demain. En le publiant, ca me motivera peut etre un peu plus.

Je ne sais pas vraiment ce qui me retient ici. La ville est agréable,
comme à grenoble on voit les montagnes à travers les immeubles à
chaque coin de rue. Il y a aussi qqn places arborees de palmier, un
peu comme dans le sud de la France. La temperature est agreable, même
s'il fait plutot frais dés le coucher du soleil. On y mange super
bien, et pour pas cher du tout. Ce midi, une soupe en entrée, une
cotelette avec riz et frites, une crepe fouree au Dulce de leche
(confiture de lait locale) et un verre de jus de fruit frais pour 13
bolivianos (moins de 1.5 euros), Sur les marches pour le même prix on
trouve de la nouriture un peu plus traditionnelle. Dans la rue, il y a
plein de petit stand où se vendent chouchou, chips, flan maison et
autre patisserie pour 1 boliviano ( 0.1€), des presseuses d'orange (
0.25€ le verre). La bouteille de coca cola de 0.5L coûte ici 0.35€. La
connexion internet dans les cyber est de 0.2/0.3€ de l'heure. Le debit
et la puissance du PC sont variables, mais suffisant pour mail et
chat. Parfois un peu bruillant lorsque les PC sont equipe de haut
parleur. Les jeunes viennent jouer en reseau, donc bruit de
mitrailleuse ou de crissement de pneu, d'autres ecoutent leur musique
preferee a fond de préférance.

Donc demain je reprends la route, ou apres demain, la météo annonce de
la pluie pour jeudi ... encore une excuse pour glander une journee de
plus...