lundi 29 juin 2009

25 juin 2006 - Etape vers Tarija

Ca faisait longtemps que je n'avais pas camper, depuis Posada, un peu plus d'un mois. La levee du camp est un peu longue. Je reprends la route a midi. Il fait froid et fera froid toute la journee. Je n'arriverai pas a faire plus de 50km, et grimper seulement de 900m... Je consomme tout mon riz, ma reserve de sucre s'epuise au fur et a mesure des pauses cafe ( le thermos est bien pratique pour ca). Le paysage vaut l'effort. Je commence a regreter d'avoir commencer par tout ces km de plat en Argentine. En fin de compte non, ca fait parti de mon 'entrainement' et en plus j'aurai rate la chaleur humaine de la province de Formosa.
Le paysage change au fur et a mesure de la montee. Le rendu n'est pas le meme il manque le relief, la perspective, l'ambiance ... Encore une nuit de bivouac, le long de la route. Je me ravitalle en eau chaque fois que j'en ai. Je rempli mon thermos et bidon, laisse agir les pastilles, puis rempli ma camel bag avec l'eau purifie, et la prochaine source, je refais pareil. Ca permet de me rassurer et de toujours avoir une reserve d'eau disponible.
Les faits marquants de la journee: les tunels, surtout la frayeur du dernier qui est beaucoup plus long que les autres, je me retrouve dans le noir complet, et fini ne plus par chuter... La frontale, je la garde maintenant sous la main.. ca sert dans les tunels.
Ce soir, la ration de pate qu'il me reste passe a la casserole, et je m'en garde pour le dejeuner, aller hop dans le meme tuperaware, ca fait de la vaisselle en moins.

24 juin - La bolivie - 38km de la frontière

A quelques kilometres à la sortie de la ville, une premiere impression des Andes. Dans 50 km la frontière. Un léger vent dans le dos me pousse un peu, et voila plus de 30km avales en a peine plus d'une heure. Ni la fatigue ni la faim ne se font ressentir. Je m'arrete qd meme pour grignoter un bout. Je suis parti assez tard, et le petit dejeuner est deja loin... Donc pause dejeuner, sur le chemin qui mene a une exploitation de tomate. J'arrive a l'heure de la releve. Les ouvriers passent devant moi en me saluant timidement, jusqu'a ce qu'arrive un groupe d'ouvriere un peu plus extraverti, et la les questions fusent. Les traditionnelles sur mon parcourt, qqn une sur le chargement, puis une ptt demo de la pompe, et l'eternelle question sur mes pneus. Ensuite des questions sur le prix du velo et de combien je gagne en France. Les chiffres bruts sont indescents, je n'en donnerai aucun, le velo est un cadeau, et je reste tres vague sur mon salaire, faisant semblant de ne pas comprendre, je leur raconte que je vis sur mes economie et rien de plus. Les demoiselle curieuses remetront la question plusieurs fois sur le tapis. Je ne repondrai bien sur pas. Pour evaluer la difference de salaire, ou de coup de la vie, on mange en argentine un morceau de filet d'au moins 400g pour 30pesos, c'est l'equivalent du prix d'une bouteille d'eau dans nos restaurants francais ( le change joue aussi en notre faveur à 5pesos pour 1€).

En cadeau, je recois un bon 3kg de tomates vertes... Moi qui hesite a me separer d'un pantalon et 3 T-shirt pour gagner 800g dans les montes, me voila servi :-) Je n'ai pas refait d'avitallement à Oran, parce que je passe la frontiere dans qqn temps et qu'en général, les contraintes phyto-sanitaire sont fortes. J'accepte donc l'ofrande de 3kg, en me disant qu'elle ne franchira pas la frontiere.

Un peu plus loin, une derniere pause photo en argentine:


Et le passage de la frontière:

Papasserie standart, et je suis tolere pendant 3 mois en Bolivie. Aller, c'est parti pour Tarija. A la sortie de la douane, Tarija à gauche, Bermeja à droite. Donc cap sur Tarija. Je me rendrai compte un peu plus loin que je n'ai pas de bolivianos (argent local), et que je ne pourrai pas en retirer avant Tarija (195km de monte), et que mon avitaillement et plutot light... Des pates et du riz pour le soir et le dejeuner, plus de pain, des tomates vertes, 4 portions de dulce de leche ( confiture de lait) du lait en poudre, du café, plus qu'une dose de tang et 4 sachets de sucre en poudre, une boite de ptt pois et 1 de thon... Va falloir gérer. Côté liquide, un thermos plein et 1L sur le dos. Les pastilles sterelisantes dans le sac en quantité largement suffisante.

Sur la route, qui monte à Tarija, il y a plein d'oranger (en photo). En plus elles sont excellente. Un jeune sur la route m'en tend une, un peu comme l'avitaillement du tour de france. Je m'arrete ad meme, et lui troque 2 tomates vertes contre 2 autres oranges. On fait du commerce avec ce qu'on a.









La nuit commence a tomber, le froid arrive et le nuage aussi. Je suis plutot content de les voir, la nuit de devrai pas etre trop froide. La route depuis la frontiere longe une riviere, un peu plus loin, un chemin s'enfonce dans la foret, puis une clairiere. J'y plante la tente, je me fais a manger, une bonne ration de riz pour en avoir pendant la journée suivante

22 juin 2009 - Oran



Le dilemne est important, et j'hesite jusqu'au dernier moment entre prendre le bus, et poursuivre a velo pour voir se dessiner les Andes au loin. Finalement, la meteo n'est pas clemente, en plus du vent il fait froid, et le ciel bien charge menace de pleuvoir. Le bus gagne.
Depuis le milieu de la nuit, il n'y a plus d'electricite dans la ville. Ca sera la seconde coupure de courant en 2 jours.. Donc au petit matin, pas de pain, pas de petite patisserie. Un petit dej, cafe pain rassi pour se mettre en forme. Le bus part a 14h30, en attendant, je me dis que je vais pouvoir surfer internet pour ecrire qqn mail et preparer la suite du voyage, mais pas de courant, pas d'internet, pas de telephone non plus ... L'electricite ne reviendra que vers 11h30. Pas loin de 12h sans courant, je me demande comment marchent les frigos, congelateurs dans les restaurants et les supermarche... J'ai de reel doute sur la bonne conservation des aliments. Je commence enfin a comprendre pourquoi la viande est toujours tres cuite.
Apres un ptt lunch, je me rends au terminal de bus pour y retirer mon billet. La receptionniste me rassure sur la possibilite d'y mettre mon velo. D'ailleur, tous les bus gares dans le terminal sont grand et equipe de grand coffre. Malheur quand je vois arriver le bus pour Oran. Un petit bus ( modele RATP intramuros) avec un coffre grand comme celui de ma yaris... Et des passagers sur-equipes en bagage. Donc pour faire rentrer le velo, il faut demonter la roue avant. J'aime pas voyager comme ca, parce que ca met en danger l'integrite de ma roue, et la geometrie de la fourche. Mais pas le choix. J'ai glande 40min a attendre le bus, a discuter avec un chauffeur qui m'a double sur la route un jour precedent et il faut se depêcher pour preparer le velo. Je suis donc le dernier a monter dans le bus, et surprise, il reste que peu de place assise. C'est parti pour 270km. La route est droite et plate donc je m'attends a un ptt voyage de 3h. La caissiere m'a repondu qu'il fallait 8h, je me suis dit que c'etait une erreur de comprehension ou de ma question, ou de sa reponse. Sauf que le bus s'arrete sur la route, a peu pres tout les 50m lorsqu'on approche du'un zone urbaine. en plus, une manifestation sur la route nous bloque pendant 1h30... Le bus est bonde, comme ceux d'heure de pointe a Paris ( ou Lyon). Et personne ne rechigne, deja content d'y être rentre dans le bus, on se sert comme on peu, les enfants sont a 2.5 par sieges, les plus jeunes sont pris sur les genoux de personnes qu'ils ne connaissent meme pas. Bon quand il n'y a plus de place, il n'y a plus de place, et le bus ne s'arrête plus que pour les descentes. Avant la manifestation, le bus doit être plus ou mois a l'heure, mais apres, on a au moins 2h de retard, et les personnes qui attendent pendant 2h un bus qui ne s'arretera pas pour les prendre... J'ose même pas imaginer dans quel etat d'enervement je serai personnellement... qqn bras se levent en protestation. Le prochian bus par d'Oran a 2h du mat.
La route est sans surprise, qqn cactus font leur appartition dans le paysage, qqn gallet aussi sur le bas côte, mais la route est toujours interminablement plate et droite. Donc pas de regret
Enfin Oran, 21h30. Le chauffeur de bus super sympa, fait un petit détour pour me deposer devant un hotel. Le lendemain, je decouvre une ville d'environ 60 000 habitants, avec des magasins avec des enseignes et des vitirines, un ville un peu pres organisée. J'y resterai 1 jours et 2 nuits, le temps de ma lessive. et l'impatience de reprendre le chemin et decouvrir enfin un peu de montagne.

dimanche 21 juin 2009

Ingeniero Guillermo N. Joarez

La pause, 1 journée de ralache. Un vent fort de travers rend la route un peu moins agréable, et bien que plate, un certain effort est necessaire pour avancer. Le soleil est de plomb, un bon 35º de 11h à 16h.


Fini les paysage comme celui la:




Maintenant, voilà d'où je viens:


et ou je vais:


Il me reste encore 450km avant la frontière bolivienne, et la route est plate. La pluie annoncée ne vient pas, mais le ciel reste bien chargé qd même. J'hesite à m'avancer un peu en bus.

jeudi 18 juin 2009

Lomitas, Formosa km 2225



Depuis Asuncion, j'ai traverse Clorinda, juste après la frontiere, c'etait mon objectif du dimanche, un petit 50km, je ne m'arrêterai que pour un plat de pâte, mais je n'ai pas envie de m'arrêter. Pour une fois que j'ai le vent dans le dos, autant en profiter une peu; je repars pour 56km de plus jusque Laguna Blanca. Ici, pas d'hotel, pas de terrain de camping... Le concierge du stade me prete le vestiaire des dames pour la nuit, meme pas besoin de monter la tente. Bon, fo pas preter trop attention aux cadavres de blates et autres insectes en tout genre ecraser sur le sol.


Le lendemain matin, le vent a change de direction... et bien dans l'axe de la route. Pas grave, j'avais prevu une petite étape jusqu'à Espinillo, 35km seulement. Sur ma carte, c'est une ville plus grande que Laguna Blanca, donc je m'attends a trouver un hotel et un cyber. Rien de tout ca, par contre l'acceuil tres agreable. Je me suis arrete dans un ptt magasin pour acheter un soda et une chambre pour la nuit. Finalement, le petit achat a fini autour d'un terere, mate froid, ( le te local) et 2 bonnes heures de discussion. On me conduit dans une maison qui loue une chambre. Là pareil, mon vélo attire l'attention et les questions fusent de toutes parts. Bizarement, en plus des banalites d'où tu viens, où tu vas, depuis combien de temps tu es parti.. j'ai sustematiquement des questions sur ... mes pneus !!! une obsession :-) C'est une mamie qui tient la chambre, et elle a le sens du business. La chambre vraiment pas terrible, mais la ville suivante est à 50km, et la pluie menace, donc elle fera affaire. Ahh les monopoles :-) Qqn heures plus tard, il pleut. Pas trop longtemps, mais bien fort, comme les nuages me le disaient un peu plus tot. Si la route principale est bien asphalte, les rues du village sont en terre. Surprise quand j'ai dû sortir pour aller manger, surfer, dans le noir, une plaque de boue sur 600m c'est pas top. Les villageois sont équipés des jolies botes en caoutchou, moi pas ... Ca fait parti de l'avanture.




Je ne me presse pas trop le lendemain avant de partir, je laisse les routes secher un peu. Le prochain village, Belgrano, est a 50km, j'y prendrai tranquillement mon dejeuner, puis 50km plus loin la destination: General Guemes. Entre Belgrano et Guemes, je passe devant une école. 2 km plus loin un scooter me rejoint. C'est une des institutrices qui me demande de venir raconter mon parcour devant les élèves... Je la suis, mais mon espagnol n'est pas encore au niveua de pouvoir faire des exploits, encore moins de l'improvisation :-). Apres qqn minutes avec les eleves, je passerai un bon 1/4h avec les profs. Je reprends la route, et 5km plus loin, une autre ecole, cette fois les eleves sont en pause, et un des profs m'alpagaie, je m'arrete, et autour d'un maté je reponds toujours aux mêmes questions, du coup mon espagnol paraît meilleur qu'il n'est en réalité. Je me remets en route 15 min plus tard. Depuis le dejeuner, je comptabilise plus de temps de pause que de temps de route. 20km plus loin, la route est baree, les travaux d'asphaltage sont en cours. Le gards qui fait la circulation m'arrete, et c'est reparti pour 10min de question. Finalement, je peux prendre la route. 15min plus loin, les ouvriers qui bossent sur la route m'arrete, et hop encore un salve de questions. La route est maintenant de terre pour les 8 derniers km. Enfin, j'arrive, le temps d'une bonne douche, si j'y survi (cf photo)



Ma traverse du village jusqu'a l'hotel n'a pas passe inapercu, et en sortant de la douche, je retrouve le proprio pour les formalites, l'animateur de la radio locale m'invite le lendemain matin pour une interview. Aller RDV est prix. Le soir je vais manger, en civil, incognito. Et le lendemain, c'est un lever un peu difficile. Je passe rapido au supermarche pour acheter de quoi me faire mon dejeuner (la prochaine ville est loin). Au supermarche l'employe qui pese les fruits, me rappelle que je suis invite a la radio, je peux pas changer d'avis, l'animateur avait déjà fait l'annonce de ma venue. Je ne me degonffle pas, une interview tout en espagnol, et des SMS d'encouragement qui arrivent.

L'acceuil est vraiment excellent. Je regrette d'avoir décliner l'invitation pour l'Asado de la feria, mais j'ai plein de km à avaler encore.

La route vers Ibarreta est superbe, un peu comme l'estero del Ibera, mais sans le sable, une belle route asphalte, juste pour moi.


Et 90 km de plus au compteur, puis 99 aujourd'hui pour arriver à Palmitas. C'est pas loin de la fin de l'asphalte pour le chemin de terre. J'espere qu'il ne va pas pleuvoir, en plus, les prochaines étapes, c'est camping au programme.

De Puerto Iguazu a Asuncion en Image 1/2

Un passage éclair par le Brésil

Le traffic sur le pont international entre Brésil et Paraguay. Au fond, c'est Ciudad del Este

De Puerto Iguazu a Asuncion en Image 2/2

Sur la route, des verts impressionnants, c'est un petit peu avant qu'il pleuve




La route en pierre impraticable en vélo, c le ptt chemin en terre à côté qu'il faut viser. Ici c'est la trace d'une entree de champ, mais sur toute la longueur, un trace minuscule, tout juste la taille du pneu, par endroit un peu trop creuser, et la pedale en bas de course touche ... c marant mais pas trop longtemps.


Un paysage type qu'on peut voir de ce petit chemin


L'elyse du paraguay


Et la cathédrale





vendredi 12 juin 2009

Asuncíon

340km depuis Ciudad del Este. La route pas très interessante, qqn montés, qqn descentes, mais pas aussi impressionnantes que celles de Misiones. La pluie c'est invitée dès le premier jours, histoire de mettre mon itineraire bis à l'eau... Les routes en terre ne sont pas vraiment agréables lorsqu'elles sont détrempées. Donc Villarrica, ca sera pas pour cette fois. En 2 jours j'ai atteind Coronel Oviedo, rien à y voir, ni a y faire. Sur la route, je fais des pauses environs toutes les heures, pour recharger les bateries et un peu de fioul. Ptt gateau, mandarine achetés sur la route et Coca Cola. C'est le pays du Coca Cola. Pas de jus de fruit, ni d'eau dans les stations essence ou ptt épicerie, rien que du Coca. Ca a l'air de me donner pas mal la pêche, fo juste qu l'estomac tienne la cadence... Donc le Pays du Coca Cola et des "Gomeria". Ce sont des echopes de pneu. Il y en a plus que de station essence... et des stations essence il y en a un paquet le long de la route. Des restes de pneu eclates aussi; ceci expliquant cela.

Mon plan etait de me rapprocher le plus possible de Asuncion pour y passer une bonne partie de la journée de vendredi, puis peut être le samedi aussi. La cible du 3e jour est Aregua, a 25km a l'est d'Asuncion au bord d'un lac, avec une rallonge vers Piribebuy, dont le musee sur la guerre de Chaco est interessant (dixit mon guide). Je quite donc la route asphaltée pour 18km de route de terre, a vrai dire, une route pavee, c'est pire. Obligé de rouler sur le bas cote. Je me retrouve enfin en plein milieu de la campagne. Plus de camions bruyants, des champs de palmiers et de cannes a sucre. Le chemin est technique, mais très agrèable. 1h30 plus tard, j'arrive à Piribebuy. il est 13h30, comme je le pensais, le musee n'ouvre qu'a 14h. Le temps de dejeuner, et j'attends l'ouverture du musée. A 14h30 je reprends la route, le musée n'a pas ouvert. C'est une belle route goudronnée qui me ramène sur la route 2 ( dans le prolongement de la route 7). Manque de pot, je rate la biffurcation qui doit m'emmener à Aregua. Je m'arrête sur la route pour demander mon chemin à un passant, et forcement, il ne sait pas où c'est. Je supsonne une once de mauvaise volonte, c'est le village d'à côté.... Globalement, l'accueil n'est pas tres coordial et je commence a m'impatienter de retrouver l'argentine. Il n'y a pas de pannaux. Même pas le nom des ville est affiché à l'entrée... Sur les pannaux des rues, des annonceurs publicitaires arggg, avec le nom de la rue ... La route doit en plus biffurquer dans une ville, je m'attends qd meme a avoir des pannaux, au mois dans le contournement. Aregua est en plus un lieu de détente des habitants d'Asuncion... Bref, c'est rate, et puisque la route monte fort, et que je suis déjà en haut de la 2nd montee, je ne ferai pas demi-tour.

Plus que 30km jusqu'à Asuncion, mais la nuit tombe, et je ne veux pas rouler dans le noir. En se rapprochant de la capitale, la route c'est transforme en une 4 voies avec pas mal de trafic. Je m'arreterai au premier hotel que je rencontre, pour repartir le lendemain.

Aujourd'hui justement. Plus que 25km a faire. Le traffic est moins dense que hier, et les voitures, bus plus calme... C'est en arrivant a Asuncion que j'apprends qu'qujourd'hui c'est le jour de la Paix, justement de la guerre de Chaco.... Je voulais visiter le musee pour en savoir un peu plus sur l'histoire du Paraguay, ben la voilà qu'elle me rattrape. Donc à l'entree d'Asuncion c'est la grande fete. Les écoles et autres groupes de jeunes défilent en costume devant les Officiels. C'est clean, un peu notre défiler du 14 juillet sans les chars Leclerc, et sans les jets de la patrouille de France.
Cette après midi un petit tour dans le centre ville, il n'a y pas grand chose a voir, je vais donc reprendre la route demain matin pour passer la frontiere via le pont. Tout comme à Puerto Iguazu, le service de BAC ne fonctionne pas le WE, et 40km de détour. C'est la vrai campagne qui m'attend de l'autre côte, je ne suis pas sur de pouvoir donner de nouvelles rapidement, mais promis, dès que je peux je glisse un petit post.

mercredi 10 juin 2009

Ciudad del Este

Le bordel. Dejà en partant de Puero Iguazu ca a pas ete simple. Le vendredi matin je suis aller me renseigner a l embarcadaire pour m assurer que le bac qui traverse vers le Paraguay est bien ouvert à toutes les nationnalite, et que je pourrai faire le papiers d immigration le samedi aussi. C est le douanier qui me renseigne, un bateau toutes les heures a partir de 8h. J insiste et lui demande si c est le meme service le WE, il m assure que oui... Sauf que le lendemain, pas de bateau, les traversees sont du lundi au vendredi ... Je remonte donc toute la longue côte qui mene a l embarcadaire, et prend le pont vers le Bresil puis le Paraguay.
Le trafic routier est un trafic du WE, tranquil. Je passe le pont Argentine/Bresil sans probleme, Les formalite d entree au bresil sans encombre (oblige meme pour qqn heures) et la surprise, le pays clean. Il y a meme une piste cyclable, la premiere en 6semaines de voyage. L entree dans la ville de Fox c Iguazu est bordee d hotels classes, des grates ciels au loin propre, et une route super clean. Des feux rouges un peu atypique mais efficace, un peu comme le depart d un grand prix de formule 1. Le feu rouge est materialise par 2 lumieres rouges verticales, et quand ca va passer au vert, la lumiere du haut se raproche en 4 paliers, qd il ne reste plus qu une, c est le coup de depart. Idem pour le vert, 2 lumieres qui se rapprochent pour n enfaire plus qu une, puis feu orange et rouge... Mon court passage au Bresil me laisse un tres bonne impression. Je traverse toute la ville de Fos d Iguazu pour arriver au pont international vers le Paraguay. La c est une autre histoire. Un bordel sans nom. Un trafic inimaginable. La realite de tous les jours est un peu biaisee car il y a la braderie à Ciudad del Este... Je traverse le pont a pied, j ai encore plein de chose a voir, j ai pas envie d y rester aujourd`hui. Et la ville est un marché a ciel ouvert. Des stands de fringues, d electronique a cote d un stand d arcticle de peche. Et des boutiques dáutoradios et d enceinte de voiture en veux tu en voila...

Avant de faire un tour dans ce dedale d echope, je vais poser mes affaires a l hotel. Une adresse a trouver. La ville est organise a l Europeenne. Des rues qui partent dans tous les sens. Rien à faire, autant les argentins connaissent leur ville sur le bout des doigts, autant les paraguayen n y connaissent rien. Au bout de 2h finalement je le trouve l hotel Austria. Un petit coin d Autriche. Des fleurs aux balcons, les balcons en bois. Idem à l interieur un mobilier rustique en bois des bois de cerf et des posters des alpes. Le meilleur, je ne le decouvriria que le lendemain: Le buffet du petit dejeuner, a l autrichienne aussi, avec jambon, fromage, jus de fruit, cake, yaourt, cereales, et pain maison...

Une fois les bagages poses, une petite douche et je vais faire un tour au marche. Le lendemain, un ptt tour aux chutes de Monday ... Y pas grand chose a voir ici, puis lundi matin, visite du barage d Itaipu. Le plus grand barage au monde. 14 mille de megawatt. Son challenger n en produit a peine 70/100. La visite n est pas tres interessante, juste un tour en Bus et la projection d un film. Yacareta (a Ituzango) etait plus sympa. Cette visite m a couter une nuit d hotel de plus que ce que j avais prevu, mais vu le ptt dej, je regrette pas :-)

La ville ne me plait pas vraiment. et je ne m y sens pas vraiment en securite. J y croise 2 cyclos qui remontent de Encarnacion et me conseille la route 1. La possibilite de prendre le bus jusque Encarnation, puis de remonter vers Ascencion en velo. Un petit tour a l automobile club du paraguay pour me renseigner, et finalement, je reste sur mon option de route directe entre Ciudad del este et Asencion. S il y a plus de trafic, la route est plus large avec une belle bande d arret d urgence, utilisable par les cyclos et cyclomoteurs.

jeudi 4 juin 2009

Las Caratas del Iguazu

Les chutes sont à secs comme l'avait annoncer les informations. 1400 km et tant d'effort pour voir ca.
Heureusement ils ont ouverts les vannes un peu plus tard dans la journee, finalement le spectable est ahurissant. Contrairement aux chutes du Niagara, on est completement dans la nature, au milieu de la forêt vierge.


Un petit effet de style
Une vue un peu plus large,

Et la chute principale, la gorge du diable:

J'ai des tonnes de photos, va falloir en selectionner qqn une. Un anglais avec qui j'ai diner hier me disait que c'était un sympa mais que le spectacle n'en vallait pas autant d'effort. Je peux aujourd'hui affirmer le contraire. Ces chutes sont un incontournable pendant un voyage en argentine....
Avis aux amateurs

mercredi 3 juin 2009

De Carlos Pellegrini à Posada en image

Ouff, il est temps de partir de Carlos Pellegrini, les habitants y sont de moins en moins en chaleureux


Un autre moyen de découvrir le pays, un peu moins fatigant que le velo. 2 anglais y ont remonte la cote est, traverse le canada jusqu'en Alaska pour descendre jusqu'à Usuahai. 2 ans de congés, et ils finissent leurs tours par les chutes d'IguazuUne jolie trace de vélo dans le sable

Et l'atelier improvisé sur le bord de la route
Un paysage un peu avant l'arrivée à Posada. Les couleurs ne sont pas retouchés Et Posada, alias San Francisco d'Argentine pour ces rues en pente à 45º. Ca rend pas vraiment en photo, mais ca mote vraiment

Iguazu

Premier jalon atteint. 1400km tout rond parcurus depuis Buenos Aires. La route de San Ignacio a Wanda est super balaise. Des descentes et des montés qui se succèdent. En bas de la côte, c'est un nouveau mur a franchir. Les amplitudes de vitesses le montre aussi, 58km/h en bas sans pedaler, 8km 50m après le creux.
A San Ignacio, j'ai rencontre 2 lyonnais tour du mondiste. Ils commencaient a peine leur voyage et venait des chutes. On a donc trainer pour le ptt dej, et un départ tardif pour moi 11h15. Objectif Puerto Rico, à 70km. Je m'arrêteria Capioví, à 13km de l'objectif, il fait froid, 12º et la pluie a repris en petite bruine. Un hotel miteux fera l'affaire pour cette nuit. tout de meme 1000m de deniveler d'avaler. Le lendemain, un cycliste fou me depasse et on fini la journée ensemble. Il fait du velo depuis 17ans et fini par Igazu un voyage de 4000km en etoile autour de BA. Il est équipé bien plus legèrement que moi... Son velo plus son bardat doit peser autant que mon velo seul. On finit par arriver à Eldorado juste apres le coucher du soleil 88km et 1600m de dénivelé. On partage une chambre, et je l'abandonne le matin. On a un rythme très différent. Lui va vite et s'arrête souvent, moi carement plus lentement, mais je m'arrête un peu mois souvent. La prochiane étape sera pour moi Iguazu. 91km d'apres les paneaux et toujours ces murs à franchir....Sur la route un journaliste m'arrête pour une interview, je vais être dans la presse locale :-) mon bardaga attire qd meme l'attention. Un peu plus loin Wanda, pile poile le moment de s'arreter pour déjeuner. Je m'arrête dans un ptt restaurant, au choix pletorique : empanadas ou milanesa, ouf cette fois pas de frites mais une salade en accompagnement. Je prends donc une milanesa avec un comme boisson un schwepps local. L'addition tout de meme exhorbitant de 30 pesos. 30pesos c'est le prix dans un restaurant pour un morceau de filet de 500g. Le prix propose est 2 fois plus cher que partout ailleur, je n'ai jamais dépassé 15pesos pour le dejeuner. J'ai un billet de 20pesos et un de 100, elle refuse mon billet de 100 parce qu'elle n'a pas la monet, je lui laisse donc les 20pesos et lui explique que c'est amplement suffisant. En plus la viande était de très mauvaise qualité. Je suis un peu responsable aussi parce que je n'ai pas demande le prix avant de commander, éditer une carte doit être aussi trop cher pour le restaurateur, ou demande trop d'effort. Ca fait un mois que je suis à la campagne et je retrouve un peu l'ambiance d'Eglise Neuve d'entraigue un 15 aout. On a dû faire tous les restaurants de la ville avant d'en trouver un qui veuille bien nous servir après 20h ....
Enfin, depuis Wanda, la route est un peu plus plate. Qqn murs encore juste avant d'arriver en ville. Et enfin je pose mon vélo. Aujourd'hui c'est repos complet. Le soleil est enfin de la partie. S'il n'a pas plus les 2 derniers jours le ciel était bien chargé. La température est en train de monter, et je pense que cette am je vais profiter de la piscine.

Des photos à venir