lundi 29 juin 2009

22 juin 2009 - Oran



Le dilemne est important, et j'hesite jusqu'au dernier moment entre prendre le bus, et poursuivre a velo pour voir se dessiner les Andes au loin. Finalement, la meteo n'est pas clemente, en plus du vent il fait froid, et le ciel bien charge menace de pleuvoir. Le bus gagne.
Depuis le milieu de la nuit, il n'y a plus d'electricite dans la ville. Ca sera la seconde coupure de courant en 2 jours.. Donc au petit matin, pas de pain, pas de petite patisserie. Un petit dej, cafe pain rassi pour se mettre en forme. Le bus part a 14h30, en attendant, je me dis que je vais pouvoir surfer internet pour ecrire qqn mail et preparer la suite du voyage, mais pas de courant, pas d'internet, pas de telephone non plus ... L'electricite ne reviendra que vers 11h30. Pas loin de 12h sans courant, je me demande comment marchent les frigos, congelateurs dans les restaurants et les supermarche... J'ai de reel doute sur la bonne conservation des aliments. Je commence enfin a comprendre pourquoi la viande est toujours tres cuite.
Apres un ptt lunch, je me rends au terminal de bus pour y retirer mon billet. La receptionniste me rassure sur la possibilite d'y mettre mon velo. D'ailleur, tous les bus gares dans le terminal sont grand et equipe de grand coffre. Malheur quand je vois arriver le bus pour Oran. Un petit bus ( modele RATP intramuros) avec un coffre grand comme celui de ma yaris... Et des passagers sur-equipes en bagage. Donc pour faire rentrer le velo, il faut demonter la roue avant. J'aime pas voyager comme ca, parce que ca met en danger l'integrite de ma roue, et la geometrie de la fourche. Mais pas le choix. J'ai glande 40min a attendre le bus, a discuter avec un chauffeur qui m'a double sur la route un jour precedent et il faut se depêcher pour preparer le velo. Je suis donc le dernier a monter dans le bus, et surprise, il reste que peu de place assise. C'est parti pour 270km. La route est droite et plate donc je m'attends a un ptt voyage de 3h. La caissiere m'a repondu qu'il fallait 8h, je me suis dit que c'etait une erreur de comprehension ou de ma question, ou de sa reponse. Sauf que le bus s'arrete sur la route, a peu pres tout les 50m lorsqu'on approche du'un zone urbaine. en plus, une manifestation sur la route nous bloque pendant 1h30... Le bus est bonde, comme ceux d'heure de pointe a Paris ( ou Lyon). Et personne ne rechigne, deja content d'y être rentre dans le bus, on se sert comme on peu, les enfants sont a 2.5 par sieges, les plus jeunes sont pris sur les genoux de personnes qu'ils ne connaissent meme pas. Bon quand il n'y a plus de place, il n'y a plus de place, et le bus ne s'arrête plus que pour les descentes. Avant la manifestation, le bus doit être plus ou mois a l'heure, mais apres, on a au moins 2h de retard, et les personnes qui attendent pendant 2h un bus qui ne s'arretera pas pour les prendre... J'ose même pas imaginer dans quel etat d'enervement je serai personnellement... qqn bras se levent en protestation. Le prochian bus par d'Oran a 2h du mat.
La route est sans surprise, qqn cactus font leur appartition dans le paysage, qqn gallet aussi sur le bas côte, mais la route est toujours interminablement plate et droite. Donc pas de regret
Enfin Oran, 21h30. Le chauffeur de bus super sympa, fait un petit détour pour me deposer devant un hotel. Le lendemain, je decouvre une ville d'environ 60 000 habitants, avec des magasins avec des enseignes et des vitirines, un ville un peu pres organisée. J'y resterai 1 jours et 2 nuits, le temps de ma lessive. et l'impatience de reprendre le chemin et decouvrir enfin un peu de montagne.

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