lundi 29 juin 2009

24 juin - La bolivie - 38km de la frontière

A quelques kilometres à la sortie de la ville, une premiere impression des Andes. Dans 50 km la frontière. Un léger vent dans le dos me pousse un peu, et voila plus de 30km avales en a peine plus d'une heure. Ni la fatigue ni la faim ne se font ressentir. Je m'arrete qd meme pour grignoter un bout. Je suis parti assez tard, et le petit dejeuner est deja loin... Donc pause dejeuner, sur le chemin qui mene a une exploitation de tomate. J'arrive a l'heure de la releve. Les ouvriers passent devant moi en me saluant timidement, jusqu'a ce qu'arrive un groupe d'ouvriere un peu plus extraverti, et la les questions fusent. Les traditionnelles sur mon parcourt, qqn une sur le chargement, puis une ptt demo de la pompe, et l'eternelle question sur mes pneus. Ensuite des questions sur le prix du velo et de combien je gagne en France. Les chiffres bruts sont indescents, je n'en donnerai aucun, le velo est un cadeau, et je reste tres vague sur mon salaire, faisant semblant de ne pas comprendre, je leur raconte que je vis sur mes economie et rien de plus. Les demoiselle curieuses remetront la question plusieurs fois sur le tapis. Je ne repondrai bien sur pas. Pour evaluer la difference de salaire, ou de coup de la vie, on mange en argentine un morceau de filet d'au moins 400g pour 30pesos, c'est l'equivalent du prix d'une bouteille d'eau dans nos restaurants francais ( le change joue aussi en notre faveur à 5pesos pour 1€).

En cadeau, je recois un bon 3kg de tomates vertes... Moi qui hesite a me separer d'un pantalon et 3 T-shirt pour gagner 800g dans les montes, me voila servi :-) Je n'ai pas refait d'avitallement à Oran, parce que je passe la frontiere dans qqn temps et qu'en général, les contraintes phyto-sanitaire sont fortes. J'accepte donc l'ofrande de 3kg, en me disant qu'elle ne franchira pas la frontiere.

Un peu plus loin, une derniere pause photo en argentine:


Et le passage de la frontière:

Papasserie standart, et je suis tolere pendant 3 mois en Bolivie. Aller, c'est parti pour Tarija. A la sortie de la douane, Tarija à gauche, Bermeja à droite. Donc cap sur Tarija. Je me rendrai compte un peu plus loin que je n'ai pas de bolivianos (argent local), et que je ne pourrai pas en retirer avant Tarija (195km de monte), et que mon avitaillement et plutot light... Des pates et du riz pour le soir et le dejeuner, plus de pain, des tomates vertes, 4 portions de dulce de leche ( confiture de lait) du lait en poudre, du café, plus qu'une dose de tang et 4 sachets de sucre en poudre, une boite de ptt pois et 1 de thon... Va falloir gérer. Côté liquide, un thermos plein et 1L sur le dos. Les pastilles sterelisantes dans le sac en quantité largement suffisante.

Sur la route, qui monte à Tarija, il y a plein d'oranger (en photo). En plus elles sont excellente. Un jeune sur la route m'en tend une, un peu comme l'avitaillement du tour de france. Je m'arrete ad meme, et lui troque 2 tomates vertes contre 2 autres oranges. On fait du commerce avec ce qu'on a.









La nuit commence a tomber, le froid arrive et le nuage aussi. Je suis plutot content de les voir, la nuit de devrai pas etre trop froide. La route depuis la frontiere longe une riviere, un peu plus loin, un chemin s'enfonce dans la foret, puis une clairiere. J'y plante la tente, je me fais a manger, une bonne ration de riz pour en avoir pendant la journée suivante

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